
FR///Morgen – 19.6.25 – von 12-13 Uhr demonstrieren abgewiesene Iraner*innen zum vierten Mal vor dem Staatssekretariat für Migration (SEM) in Bern. Die Lage im Iran ist bekanntlich schlecht. Nun wird das Land zudem von der israelischen Armee angegriffen. Die Gruppe Empathie und Einheit und das Migrant Solidarity Network fordern einen sofortigen Ausschaffungsstopp und die längst überfällige Entschärfung der Iran-Asylpraxis.
Viele Iraner*Innen befinden sich auf der Flucht, um sich zu schützen. Doch trotz systematischer Gewalt und Diskriminierungen gegen Frauen und Minderheiten im Iran, trotz staatlicher Repression und Verfolgung sowie Hinrichtungen von politischen Gegner*innen des Mullah-Regimes und trotz den israelischen Bombardierungen bleibt die Schutzquote für Iraner*innen konstant unter 50%. In der Schweiz wird seit Jahren mehr als jedes zweite Schutzgesuch von Iraner*innen abgelehnt.
“Der Iran ist kein sicheres Land. Sind es geopolitische Eigeninteressen, die die offizielle Schweiz dazu bringen, uns fallen zu lassen?“
Empathie und Einheit
2024 lag Anerkennungsquote bei 20,1%, die Schutzquote bei 38,7% (vgl. SFH). Schutzquoten für Personen, die vor anderen autoritären Regimen flohen, liegen deutlich höher.
Bei Iraner*innen wird die Messlatte für einen positiven Asylentscheid oder eine vorläufige Aufnahme zu hoch angesetzt.
Migrant Solidarity Network
Das SEM will weiterhin in den Iran ausschaffen
Für das SEM und das Bundesverwaltungsgericht (BVGer) bleiben Ausschaffungen in den Iran weiterhin zumutbar. Die Behörden weigern sich einen Ausschaffungsstopp auszusprechen. Sie betrachten eine Reintegration auch für Frauen und Mädchen, verfolgte Minderheiten oder politisch Aktive grundsätzlich als möglich. Leider entspricht dies nicht der Wahrheit.
Monatliche Proteste sollen Bewegung in die blockierte Situation bringen
Organisiert werden die monatlichen Proteste von Empathie und Einheit. Die Gruppe hat rund hundert Mitglieder – alles abgewiesene Iraner*innen. Das entspricht etwa einem Drittel der abgewiesenen Iraner*innen in der Schweiz. Viele von ihnen leben bereits seit mehr als fünf Jahren in der Schweiz. Deshalb kritisiert die Gruppe nicht nur die tiefen Schutzquoten für Iraner*innen, sondern auch die aktuelle Härtefallpraxis für abgewiesene Asylsuchende. Obwohl die Härtefallgesuche laut Gesetz nach fünf Jahren eine Chance haben sollten, haben sie es in der Praxis meist erst nach zehn Jahren.
„Zehn Jahre Nothilfe zermürbt. Warum wird das ohnehin zu strenge Gesetz nicht angewandt?“
Empathie und Einheit
Journée des réfugiés : des Iraniens déboutés manifestent pour l’arrêt immédiat des expulsions vers l’Iran
Le 19 juin, des Iraniens déboutés manifestent pour la quatrième fois devant le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) à Berne. La situation en Iran est mauvaise, c’est bien connu. À présent, le pays est également attaqué par l’armée israélienne. Malgré cela, la Suisse continue de rejeter une demande d’asile sur deux déposée par des Iraniens.
« L’Iran n’est pas sûr. Est-ce que ce sont des intérêts géopolitiques qui poussent la Suisse officielle à nous abandonner ? »
Empathie et unité
Malgré la violence et la discrimination systématiques à l’égard des femmes et des minorités en Iran, malgré la répression étatique et la persécution des opposants politiques au régime des mollahs, malgré les attaques israéliennes, le taux de protection des Iraniens reste constamment inférieur à 50 %. Les taux de protection des personnes qui ont fui d’autres régimes autoritaires sont nettement plus élevés. Pour les Iraniens, la barre pour obtenir une décision d’asile positive ou une admission provisoire est placée trop haut.
Le SEM veut maintenir les expulsions vers l’Iran
Pour le SEM et le Tribunal administratif fédéral (TAF), les expulsions vers l’Iran restent acceptables. Les autorités affirment qu’une réintégration est en principe possible, même pour les femmes et les filles, les minorités persécutées ou les personnes politiquement actives. Malheureusement, cela ne correspond pas à la réalité.
Des manifestations mensuelles pour faire bouger les lignes
Les manifestations mensuelles sont organisées par le groupe « Empathie et unité ». Ce groupe compte une centaine de membres, tous des Iraniens déboutés. Cela correspond à environ un tiers des Iraniens déboutés en Suisse. Beaucoup d’entre eux vivent déjà depuis plus de cinq ans en Suisse. C’est pourquoi le groupe critique non seulement les faibles taux de protection accordés aux Iraniens, mais aussi la pratique actuelle en matière de cas de rigueur pour les demandeurs d’asile déboutés. Bien que la loi prévoie que les demandes de cas de rigueur aient une chance d’aboutir après cinq ans, dans la pratique, elles ne sont généralement acceptées qu’après dix ans.
« Dix ans d’aide d’urgence, ça détruit. Pourquoi la loi, déjà trop stricte, n’est-elle pas appliquée ? »
Empathie et unité