Petitionsübergabe: „Wir bleiben in Biel-Bienne“

DE: Freitag | 25. März | 13 Uhr | Mühlebrücke 5 | Biel

FR: Remise de pétition | vendredi | 25 mars | 13h | Mühlebrücke 5 | Bienne

54 Bewohnende des Nothilfe-Camps Bözingen haben eine Petition mit vier Forderungen unterzeichnet. Die Petition wurde „Stop Isolation Bözingen“ – Gruppe von Bewohnenden – gestartet und vom Migrant Solidarity Network unterstützt. Was wird gefordert?

  • Wir wollen in Biel bleiben und nicht an einen abgelegenen Ort isoliert werden.
  • Wir wollen, dass Kinder weiter hier zur Schule gehen können.
  • Wir wollen in Wohnungen leben dürfen.
  • Wir brauchen Aufenthaltsbewilligungen für eine Perspektive.

Seit der Eröffnung steht das Container-Camp „Bözingen“ in der Kritik der Bewohner*innen

Der Kanton Bern isoliert dort abgewiesene Personen am Rande der Stadt Biel. Mehrfach demonstrierten und kritisierten die Bewohner*innen die schlechten Lebensbedingungen und die freiheitsbeschränkenden Anwesenheitspflichten. Zwischenzeitlich teilen auch Parteien, NGOs und sogar die Nationale Kommission zur Verhütung  von Folter (NKVF) die Kritik an den Nothilfe-Camps des Kantons Bern. Diese sein menschenwürdig und offene Gefängnisse.

„Es braucht jetzt einen weiteren Schritt“

Migrant Solidarity Network

Die Stadt Biel reagierte solidarisch auf die Kritik und weigerte sich den Mietvertrag mit dem Kanton zu verlängern. Dies führt bekanntlich zur Schliessung des Camps. Die Bewohner*innen, Stop Isolation, das Migrant Solidarity Network sowie weitere Organisationen fordern, dass alle, die es wünschen, in Biel wohnhaft bleiben können. Die Stadt Biel kann und soll dies ermöglichen:

  • Die Kinder sollen weiterhin in die angestammten Kassen zur Schule gehen dürfen, statt separiert werden.
  • Viele Bewohner*innen sind auf Vertrauensbeziehungen zum lokalen medizinischen Angebot angewiesen.
  • Die Nothilfe in Wohnungen zu ermöglichen, ist in Lausanne, Basel, Schaffhausen Realität und demnach auch in der Stadt Biel möglich.
  • Wer acht Franken pro Tag zu überleben erhält, kann keinen ÖV bezahlen. Die Isolation in abgelegenen Orten zerstört soziale Kontakte, verhindert die Möglichkeit am Sozialleben teilzunehmen und verunmöglicht den Zugang zu solidarischen Angeboten.

Die grosse Solidarität mit Menschen aus der Ukaine zeigt, wie einfach Lösungen zu finden sind, wenn wirksam danach gesucht wird.

Trotz der heftigen Kritik und der laufenden Auseinandersetzungen mit der Stadt Biel macht Regierungsrat Philippe Müller über die private ORS AG Druck.

Regierungsrat Philippe Müller will die Familien rasch von Biel entfernen. Die ORS AG soll sie am 12. April – mitten im Schuljahr – in ein abgelegenes Camp in Enggistein transferieren.

Das Migrant Solidarity Network sucht dringend Häuser, Wohnungen, Zimmer zur privaten Unterbringung im Raum Biel – für betroffene Familien und Einzelpersonen


Remise de la pétition : „Nous restons à Biel-Bienne“

54 habitant-e-s du camp d’aide d’urgence de Boujean ont signé une pétition avec quatre revendications. La pétition a été lancée par „Stop Isolation Boujean“ et soutenue par le Migrant Solidarity Network. Quelles sont les revendications ?

  • Nous voulons rester à Bienne et ne pas être isolés dans un endroit éloigné.
  • Nous voulons que les enfants puissent continuer à aller à l’école ici.
  • Nous voulons pouvoir vivre dans des appartements.
  • Nous avons besoin d’autorisations de séjour pour avoir des perspectives.

Depuis son ouverture, le camp de conteneurs de Boujean fait l’objet de critiques de la part des habitant-e-s

Le canton de Berne y isole des personnes déboutées à la périphérie de Bienne. A plusieurs reprises, les habitant-e-s ont manifesté et critiqué les mauvaises conditions de vie et les obligations de présence qui restreignent leur liberté. Entre-temps, des partis politiques, des ONG et même la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) partagent la critique à l’égard des camps d’aide d’urgence du canton de Berne. Ceux-ci sont des prisons ouvertes et ne respectent pas la dignité humaine.

„Il faut désormais faire un pas de plus“

Migrant Solidarity Network

La ville de Bienne a réagi de manière solidaire à la critique et a refusé de prolonger le contrat de location avec le canton. Comme on le sait, cela conduit à la fermeture du camp. Les habitant-e-s*, Stop Isolation, le Migrant Solidarity Network ainsi que d’autres organisations demandent que toutes les personnes qui le souhaitent puissent rester domiciliées à Bienne. La ville de Bienne peut et doit rendre cela possible :

  • Les enfants doivent pouvoir continuer à aller à l’école dans leurs classes habituelles au lieu d’être séparés.
  • De nombreux habitant-e-s ont des relations de confiance avec les services médicaux locaux.
  • Rendre possible l’aide d’urgence dans des appartements est une réalité à Lausanne, Bâle, Schaffhouse et par conséquent également possible en ville de Bienne.
  • Une personne qui reçoit huit francs par jour pour survivre ne peut pas payer les transports publics. L’isolement dans des lieux éloignés détruit les contacts sociaux, empêche la possibilité de participer à la vie sociale et rend impossible l’accès à des structures solidaires.

La grande solidarité avec les personnes d’Ukaine montre à quel point il est facile de trouver des solutions lorsqu’elles sont recherchées efficacement.